La première école des filles de La Chaume était située rue de l'Épicerie. Cette maison, achetée par la Ville en 1849, accueillait également une salle d'asile, précurseur de l'école maternelle. L'école et la salle d'asile sont laïcisées en 1884. A cette époque, l'effectif de l'école des filles se composait de 187 élèves réparties en deux classes.
Les locaux étant devenus trop exigus, les classes des filles sont transférées en 1892 dans l'ancienne école des garçons de La Chaume, non loin du presbytère.
Finalement, la construction d'une nouvelle école communale de filles à La Chaume est décidée par le Conseil municipal en 1899.
Le choix du terrain s'est porté tout naturellement rue Montauban où se trouvait déjà la nouvelle école communale de garçons. En 1908, le projet est confié à l'architecte sablais Charles Smolski. La réception définitive des travaux est prononcée le 8 septembre 1910.
L'école est inaugurée officiellement le 30 avril 1911, en présence de Charles Dumont, ministre des Travaux publics, convié aux Sables-d'Olonne pour l'inauguration du nouvel hôpital boulevard Pasteur et du buste à la mémoire du docteur Godet place du Palais de Justice.
D'importants travaux d'agrandissement sont engagés en 1957. Le nouveau projet comprenait la construction de quatre classes, d'une salle d'accueil, d'un préau, d'une cuisine et d'une cantine. Pendant cette période, les enfants sont installés dans l'immeuble "l'Angevine" et dans l'usine "Maredlo" rue de la Marne prolongée.
En 1963, l'école est équipée du chauffage central. La cantine est insonorisée en 1974 et des travaux d'agrandissement sont effectués en 1980.
Le 21 décembre 1981, sur proposition des comités de parents d'élèves et des conseils des maîtres, le Conseil municipal accepte les dénominations "école Paul-Émile Pajot" pour l'école des filles et "école de l'Armandèche" pour l'école des garçons.
Depuis 1992, les deux écoles publiques de La Chaume sont regroupées au sein de l'école Paul-Émile Pajot.
L'ancienne école des garçons, construite en 1890, accueille désormais les enfants du Centre de loisirs sans hébergement (CLSH).
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