EN 1
CLIC

Météo - Marée

Nuageux: 85-100%
16.9°C
Coef

Baseline -interne

Site officiel de la Commune nouvelle des Sables d'Olonne

dscn7782__058593900_0945_17112017

Le Groupe Scolaire et Collège du Centre

LS102

"Baignée de l'Esprit des Lumières", la municipalité crée en 1802 (17 Plûviose an X) la première école "publique" sablaise et nomme à cet effet comme instituteurs les citoyens Martin puis Chevallier. Devant le succès de cette initiative, le maire Simon François Xavier Ferry décide en 1809 d'étendre cette mesure aux filles en confiant cette mission à des religieuses.

L'école de filles (actuelle école maternelle des Jardins) est installée près de l'ancien hôpital. Voulant poursuivre leurs efforts, les élus sablais ouvrent alors une École Secondaire pour les enfants des familles aisées dans l'ancien couvent des Bénédictines en 1804, mais cette tentative est un échec et l'école doit fermer en 1814.

En 1819, la municipalité opte pour l'enseignement mutuel selon la méthode Bell & Lancaster et vote la construction d'une école de garçons place Henri IV (place de la Liberté). L'école comptabilise 210 élèves dont l'instruction est confiée au directeur, Victor Germain.

Le 15 janvier 1870, la vétusté de l'école décide la municipalité à reconstruire une nouvelle école communale de garçons à cet emplacement.

Au début du XXe siècle, devant les effectifs toujours croissants des élèves, la municipalité choisit d'établir un groupe scolaire comprenant une école de garçons rue de la Poste et une école de filles avenue Carnot. C'est l'architecte de la ville, Charles Smolsky, qui est chargé de la direction des travaux de construction. L'adjudication est faite le 17 octobre 1907. Dès l'année suivante, des travaux supplémentaires importants sont nécessaires car les fondations de l'école de filles reposent sur d'anciens marais. Les nouvelles fondations sont descendues à 5,60 m (au lieu des 2,50 m initiaux). La réception définitive des travaux a lieu le 22 septembre 1910 et le décompte général pour ces deux bâtiments fait état d'une dépense de 135 967 francs. Les bâtiments centraux de l'ancienne école de garçons place de la Liberté sont quant à eux dorénavant occupés par les cours complémentaires.

En 1939, les deux écoles publiques accueillent plus de 600 élèves répartis en 24 classes.

Les dégâts occasionnés par les troupes d'occupation entraînent d'important travaux de réparations au lendemain de la Guerre. Cependant, à la fin des années 1950, face à la hausse constante des effectifs, un projet d'agrandissement permettant d'y inclure un collège est entériné. En effet, ce dernier, créé et installé aux « Ombrées » en 1939, est situé depuis 1947 dans les locaux de l'ancienne caserne Machet (abbaye Sainte-Croix). L'agrandissement projeté comprend 24 classes disposées en deux ailes, un bâtiment central pour les bureaux et le logement des enseignants.

Les travaux débutent en 1959 et la mise en service se fait en octobre 1961, la réception définitive des travaux étant prononcée le 20 février 1962. Le groupe scolaire du Centre rassemble alors 43 classes dont 24 pour les deux CEG, huit classes de garçons et onze classe de filles pour l'école primaire.

Les anciens bâtiments rue de la Poste et avenue Carnot sont entièrement rénovés en 1964.

La transformation des deux CEG du Centre en un Collège d'Enseignement Secondaire Mixte intervient quant à elle le 1er octobre 1969.

Le bâtiment neuf et l'ancienne école de garçons se trouvent alors entièrement consacrés au collège, tandis que la future école primaire mixte du Centre est accueillie dans l'ancienne école primaire de filles avenue Carnot.

La construction du gymnase du Centre rue Octave Voyer remonte à 1967, suivant les plans des architectes François et Bertrand. Il est situé à l'emplacement de l'ancienne salle des OEuvres post-scolaires, elle même construite en 1936 à la place d'un gymnase. Cette salle des fêtes servait dans les années 1950 aux réunions politiques du Parti Communiste, aux Éclaireurs de France, au Cercle des Amitiés Sablaises, aux répétitions théâtrales des "Tréteaux Sablais", ainsi qu'aux réunions d'associations Laïques ou d'Anciens Combattants.




Retour
  • Partager cet article